Autrefois moquées, les applis de rencontres sont aujourd’hui devenues communes aux yeux du grand public. Les célibataires de longue durée les connaissent souvent sur le bout des doigts tandis que de nombreux nouveaux arrivants n’y ont pas échappé depuis la crise sanitaire. Les géants comme Tinder se frottent les mains en enregistrant sans cesse un nombre croissant d’inscriptions. Bien plus qu’une addiction, ces applis de rencontres mènent vers un style de vie passif vous portant préjudice.

Les habitués des applis de rencontres

Cette catégorie d’hommes est prise au piège ! Quoi qu’ils en disent, les hommes célibataires de longue date le sont rarement par choix. Qu’ils soient difficiles ou pas, ils se heurtent à une réalité aussi triste que violente. Face à un manque d’opportunité dans la vie quotidienne, ils choisissent la solution de facilité qui est de s’inscrire sur des applis de rencontres. Malheureusement, celles-ci leur apportent généralement des résultats qui ont de quoi crucifier leur confiance en soi.

Si vous n’êtes pas familier avec le concept d’inégalités entre les deux sexes sur Tinder, je vous renvoie vers l’article sur le classement Tinder. L’homme lambda a beau tuer sa confiance en soi sur les applications de rencontres, il est pris au piège. Pour obtenir de meilleurs résultats, il opte pour des versions payantes censées l’aider dans sa quête de rencontres. Si d’un point de vue moral on peut s’en offusquer, un géant comme Tinder base une majorité de ses recettes sur la détresse masculine.

Les versions payantes permettent de multiplier vos chances. Or, si elles sont quasi nulles, le résultat final sera quasiment identique. Face à ce constat d’échec, les hommes célibataires de longue date ne font que renforcer leur mal-être. Plutôt que de sortir d’un monde virtuel qui ne leur rapporte rien, ils ont peur d’affronter un réel pour lequel ils ne se sentent pas (ou plus) armés.

Le style de vie trop passif de l’homme inscrit sur les applis de rencontres ?

Un succès proche du néant sur une application de rencontre ne dissuade pas son utilisateur de continuer. Une forme d’addiction se crée et enferme le célibataire endurci dans un schéma répétitif qui peut s’étendre sur des années. Malheureusement, le point de priorité devient de dompter l’application afin d’enfin obtenir des résultats. Un peu à l’image d’un jeu vidéo dans lequel vous n’éteindrez pas la console avant d’avoir franchi ce niveau qui vous résiste, l’homme inscrit sur les applis de rencontres va s’obstiner.

Cette quête de matches sur Tinder va inévitablement de pair avec un style de vie passif, une vie sociale inactive ou du moins peu diversifiée. Si les plus jeunes ne sont pas épargnés, les célibataires trentenaires sont la cible parfaite pour Tinder. Les plus de 30 ans payent d’ailleurs leur abonnement deux fois plus cher sur l’application. Ils sont souvent confrontés à une baisse de vie sociale depuis que leurs amis sont en ménage.

Contrairement aux étudiants, les hommes plus âgés doivent se recréer un nouveau cercle tout en gérant une vie professionnelle en parallèle. La solution de facilité étant évidemment de swiper sur des centaines de profils féminins en quête d’amour de courte ou longue durée. Or, la plupart de ces profils ont un choix quasi illimité de prétendants. C’est un peu comme si ces hommes privilégiaient de jouer au lotto toute leur vie dans l’espoir de gagner plutôt que de se prendre en main pour tenter de s’enrichir.

Et les femmes dans tout ça ?

Plus d’une pourrait s’offusquer de ne pas assez évoquer la problématique féminine. Elle existe bel et bien ! À l’instar des hommes, des femmes célibataires se retrouvent face à un cercle social bien établi. La pression de voir toutes ses copines en ménage est d’ailleurs plus grande d’autant que l’horloge biologique tourne. La gent féminine est cependant confrontée à une problématique différente de son confrère masculin. En se connectant sur les réseaux sociaux et applications de rencontres, elle est courtisée, peu importe son taux de désirabilité.

N’importe quelle femme (ou presque) peut se permettre d’être passive et rencontrer des hommes qui auront manifesté leur intérêt. Malheureusement pour vous, mesdames, le choix s’annonce cornélien. Face à l’afflux de demandes, vous espérez tirer le meilleur parti. Or, entre les propositions de plan cul et les romantiques qui semblent avoir un quotidien peu palpitant, vous déchantez. Lorsqu’une opportunité se présente, vous vous retrouverez face à une concurrence féroce d’un homme rare qui a souvent le choix et semble peu décidé à s’engager dans du sérieux.

La multitude de choix qui vous est offerte sur une application comme Tinder rime également avec une multitude de déceptions. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que vous dressiez une liste interminable de critères à remplir pour éventuellement vous séduire. De l’autre côté, l’homme lambda ne cesse de baisser ses standards afin de ne pas terminer seul. Ce manque de confiance en soi et de respect pour lui-même le place dans votre corbeille d’hommes à ne pas fréquenter.

Comment se sortir de ce cercle vicieux ?

Si les hommes et les femmes vivent des problématiques bien distinctes, ils sont chacun confrontés à leurs lots de frustration. Le style de vie passif pénalise clairement davantage la gent masculine. Un homme inactif est directement placé sur la liste noire de ses consoeurs bien qu’elles soient dans une situation identique. Si le statut social a son importance, il se doit surtout d’avoir un style de vie susceptible d’éveiller l’intérêt féminin.

Cette prise en main plutôt que de se morfondre sur des applications déprimantes rééquilibrerait davantage les échanges entre les sexes. En arrêtant de se prosterner devant des femmes qu’ils ne connaissent pas, les hommes augmenteront leur taux de désirabilité auprès de ces dernières. Moins courtisées, elles perdront en attention, mais gagneront en qualité d’interaction avec leurs homologues masculins qui les ont tant déçus auparavant.