Edit : tous les articles 2023 sur Tinder et le Dating sont à retrouver sur mon nouveau site !
Il ne faut même plus la présenter ! Cette révolutionnaire application de « rencontres pour célibataires » a déjà fait l’objet de nombreux articles. Vous vous demandez sûrement ce que je pourrais apporter de neuf dans celui-ci. Vous avez raison, car je me posais la même question !
J’ai passé de nombreuses périodes sur Tinder, allant jusqu’à tester les versions payantes Plus, Gold ainsi que Tinder Platinum qui nous promettent des « swipes » illimités. Celles-ci nous amèneraient donc plus de visibilité, plus de matches, plus d’amour, plus de sexe ! Bref, vous avez compris !
Autant le dire d’entrée, je ne serai pas tendre, mais tenterai d’apporter un avis aiguisé sur les tendances que j’ai pu observer. Il existe évidemment des milliers de contre-exemples à ma théorie globale et heureusement d’ailleurs !
L’expérience Tinder
Je serai incapable de dire combien de temps j’ai passé sur Tinder tant s’est entrecoupé de phases où je supprime l’application pendant quelques mois. Puis, par mauvais réflexe, comme en retournant chez une ex, je me réinscris pour combler mon ennui.
Ce dernier a supplanté dans mon esprit l’espoir de faire une belle rencontre. Non pas que cela soit impossible, et d’ailleurs j’étais même sorti une semaine avec une jolie fille. Mais pour des raisons personnelles (bon, elle était folle et bruyante), j’avais décidé d’en rester là.
Selon plusieurs études, il s’avère que les hommes ont la main plus généreuse lorsqu’il s’agit d’aimer les profils féminins. Le phénomène inverse n’est par contre pas vrai. Cette théorie m’a été confirmée après en avoir discuté avec de nombreuses connaissances masculines et féminines actives sur l’application. Certains, pourtant pas mal physiquement, m’ont déjà avoué « liker » tous les profils de femmes que Tinder leur présente !
J’en viens au classement Tinder
Cette drôle de façon de procéder donne un sentiment de pouvoir aux femmes, qui globalement plus sélectives, vont « liker » uniquement les profils qui leur plaisent. Il se profilera l’opportunité pour celles que nous pourrions considérer comme « lambda », de pouvoir créer des « matches » (affinités) avec des hommes très attractifs.
En fait, elles sont courtisées de manière telle, qu’il leur est donné la chance de garder le meilleur. Elles se permettront donc de zapper les profils leur paraissant pas mal.
À l’inverse, de nombreux hommes en manque, qui, animés par la pulsion de leur deuxième (ou premier) cerveau, cliquent « j’aime » sur tout ce qui bouge, vont quant à eux se créer une concurrence énorme ! Ils croient maximiser leurs chances de « matcher » alors que cet élan général démontre tout le contraire.
Créer une affinité avec des filles aussi « désirables » qu’eux devient quasi impossible. De plus, Tinder fonctionne avec des algorithmes qui vous attribuent un classement (tenu secret) de désirabilité.
Il y a bien évidemment le critère d’être liké par un maximum (et surtout les plus haut placés qui feront grimper votre cote plus vite) de personnes, mais aussi celui sur votre façon d’utiliser l’application.
Au moins vous allez être sélectif et approuver toutes sortes de profils, au plus vous risquez de dégringoler dans le classement.
Vous allez vous vendre comme une personne en extrême demande ! Cela aura donc pour conséquences que votre profil ne sera pas (ou peu) présenté aux femmes ayant un haut taux de désirabilité. Tout logiquement, vous ne verrez probablement pas le leur.
De plus, même les moins attractives qui vous seront montrées ne seront pas des « matches » garantis, car elles auront un vaste choix d’hommes ayant aimé leur profil.
Vous me suivez toujours ?
Prenons un exemple pour illustrer ce grand déséquilibre homme/femme.
Vous repérez une fille qui vous plaît dans un bar. Mais comme vous êtes tellement en chien, vous allez également en draguer 4 autres pour avoir plus de possibilités de rentrer en charmante compagnie. Ceci dit, comme vous n’êtes pas le seul à penser comme cela, il y aura également d’autres mecs venus draguer toutes ces filles pendant la soirée.
Résultat : pour n’importe quelle femme que vous abordez, vous aurez une énorme CONCURRENCE et cette dernière aura une multitude de CHOIX.
Bien que le contraire soit possible, il y a de fortes chances que vous repartiez seul. Pire, histoire d’être accompagnée, elle a dû se rabattre sur vous alors que vous n’étiez pas son premier choix !
Qui sort gagnant dans ce beau bordel ?
La réponse toute trouvée serait d’affirmer que les femmes, et surtout les plus désirables, seraient gagnantes. En y regardant de plus près, ce n’est pas si simple que cela !
Avantage pour une petite catégorie…d’hommes !
Il est vrai que leurs probabilités de matcher avec n’importe quel homme sont énormes. De plus, même en étant très sélectives, elles auront la chance de créer une affinité avec leurs hommes de choix !
Ces derniers, représentant tantôt le mâle alpha, l’ultra beau-gosse ou encore le profil doté d’un univers super attirant. Le hic, c’est qu’elles feront face à une concurrence féroce !
En effet, ils sont la seule catégorie à pouvoir matcher toutes les filles, y compris les « mannequins » de Tinder ! Ils peuvent se frotter les mains, car tout logiquement, ils règneront sans partage, dû à une concurrence quasi inexistante.
Cette position, plus que confortable, leur permettra de se servir parmi une panoplie de filles canon. Ces dernières risquent donc de déchanter, surtout si ces hommes à succès sont juste là pour s’amuser.
Avantage aux femmes pour toutes les autres catégories
La femme lambda tire également son épingle du jeu. Elle pourra créer une multitude d’affinités avec tous types d’hommes, y compris les plus populaires de Tinder. Les chances que cela aille au-delà du match avec ces derniers sont toutefois très faibles.
Elle s’en tire, cela dit, bien mieux que son homologue masculin ! Ce dernier devra souvent se contenter de filles moins populaires sur lesquelles il aurait malgré tout jeté son dévolu. S’il n’est pas du genre difficile, il pourra s’en contenter bien qu’elles risquent de ne pas lui répondre. À l’inverse, ses chances de matcher avec une comparse de « son niveau » sont sensiblement réduites.
Enfin, les hommes « moins désirables » ont des chances QUASI NULLES de matcher avec qui que ce soit ! Même les femmes de leur niveau pourront profiter des beaux swipeurs en rafales pour se créer quelques affinités. Ce sont donc bien eux les grands perdants de Tinder.
La façon dont de nombreux hommes utilisent l’application renforcera sans cesse ces hypothèses !
Le seul moment ou les forces s’équilibrent est celui lorsqu’une affinité se crée. Dans ce cas, nous pouvons dire que l’homme et la femme sont sur un pied d’égalité. En effet, ils ont indiqué se plaire mutuellement, et ce peu importe leur fameux taux de désirabilité !
Mieux, un rendez-vous peut se fixer et tous ces codes et profils de personnes dont j’ai parlé ci-dessus, feront place à l’interaction réelle. Le profil Tinder le plus exceptionnel pourra s’avérer être un rencard décevant tout comme l’inverse sera possible. Ouf, nous voilà un peu sauvés de cette dictature « Tinderienne » !
Synthétisons
Globalement, Tinder avantagerait les personnes les plus attirantes (un peu comme dans la vraie vie finalement). Fort heureusement, ce n’est pas une vérité absolue et il existe pas mal d’exceptions dans d’autres pays ou j’ai testé Tinder.
Je ne suis pas très à l’aise à l’idée de placer des personnes dans des cases. Je l’ai pourtant fait en décrivant les différents types de catégories de personnes ainsi que leur succès divers. C’est pourtant une réalité qui existe bel et bien. Tout comme un bon CV attirera l’attention d’un recruteur, il ne fera cependant pas de vous un bon travailleur.
De plus, même si certains sont en position de force pour collectionner une multitude de matches, en quoi sommes-nous aptes à affirmer que ces personnes trouveront plus facilement l’amour ? Avoir le choix, bien qu’étant recherché par tant de personnes sur notre étrange planète, n’est pas gage de bonheur et réussite.
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Factuellement elles trouveront plus facilement qquechose, ptet pas l’amour… le keum qui trouve rien n’a rien…
Je vais voir au Maghreb et en Asie
Merci
Au final, elles ne trouveront effectivement peut-être pas ce qu’elles sont venu chercher !
Bonne chance dans ta quête 😉
Un article fort remarquable, et enrichissant pour l’esprit de jeunes utilisateurs Tinder.
Cette hypothèse que je trouve “très proche” de la réalité je la trouve au final très mathématique, basée sur des probabilités assez cohérentes !
Merci d’être resté aussi réaliste, tu as modifié ma vision de ce réseau. Bonne continuation !
C’est un savant mélange entre être conscient d’une réalité qui peut être difficile à accepter et ne pas remettre tout son être en question suite à des résultats décevants ! Merci pour les encouragements. Content d’avoir pu t’éclairer 🙂
Je confirme !!! Un ami a un profil type BG (sportif, montagne, directeur…) Il doit avoir une centaine de liké en 1 an avec une vingtaine de rencard pour une de conclue dans le lot!! Moi, j’ai un profil banal dira-t-on, je match beaucoup moins (une vingtaine sur l’année) pour 4 rencards… Dont 4 conclus!!! Voilà voilà 🤷
En ce qui concerne les matchs, il existe de vrais écarts selon la zone géographique et même l’âge. Or, ce que je constate dans ton commentaire, c’est que tu as conclus davantage que ton ami et c’est bien là l’essentiel 😉
Excellent article. J’adore cette touche scientifique sur un sujet tellement irrationnel comme la séduction. L’étude et la démonstration est vraiment bien expliquée, c’est précis et instructif. Je vais ajouter l’url à mes favoris, je suis photographe pro, et j’aide justement les candidats à la rencontre en ligne à faible taux de désirabilité faible, de connaitre le bonheur grâce à de belles photos de profil.
Merci, content que l’article t’ait plu ! Super, je pense qu’il serait intéressant de faire des comparaisons avant/après afin de mesurer l’impact de belles photos. Après, le plus important reste néanmoins la rencontre réelle et de rester en adéquation avec ce que l’on veut transmettre à travers son profil.
il m’amuse beaucoup de voir ces applications prendre le pouvoir dans les rencontres humaines, alors que sur le fond, elles sont toute bidon.
Car elles on réussi a faire oublier que nous sommes une base animale, de chair de sang, et que les attirances sont chimiques, physique s et que le choix de la/le partenaire se fait par le cerveau reptilien, tout simplement.
Résultat de ces sites ? des pdgs millionnaires et une population de célibataire.
À titre personnel, j’ai eu 3 vraies relations avec des filles que j’ai rencontrées sur des sites/applis donc je n’emploierai pas le terme bidon. Pour le reste, je suis d’accord avec toi sauf que cela ne m’amuse pas qu’elles aient pris le pouvoir. C’est devenu une drogue pour certains et malheureusement le seul espoir pour d’autres. Si beaucoup prétendent que le COVID-19 modifiera notre perception du monde, je ne pense pas que la fin de la misère affective soit pour demain.
Salut j suis marocain.
J trouve ca limite d encourager des européens à aller trouver des femmes dans le tier monde…
Ca me fait penser à ça : https://m.youtube.com/watch?v=jR-wMELir7M